Avec Les Olympiades, Jacques Audiard se ressource en filmant dans le XIIIème arrondissement de Paris les affres et les amours de quatre jeunes adultes.

Journal de Tûoa, de Miguel Gomes et Maureen Fazendeiro, raconte l’histoire d’un tournage en période de confinement.

Les films de Julia Ducournau, Wes Anderson et Asghar Farhadi n'allument pas le feu (d'artifice).

Dans Drive my car, le cinéaste japonais raconte avec une subtile profondeur le parcours d'un metteur en scène en deuil de sa femme. Une œuvre splendide.

Avec Tre Piani (Trois étages), Nanni Moretti fait le portrait de trois familles habitant un immeuble dans un quartier résidentiel, leurs histoires personnelles obturant toutes autres considérations. Un beau film de moraliste.

Avec Little Palestine, Abdallah El Khatib a réalisé son premier long métrage en filmant à Yarmouk ses compatriotes palestiniens pris au piège du siège imposé par Bachar Al-Assad. Une œuvre d’une grande puissance se dresse désormais face à un crime contre l’humanité.

Avec La Fracture, présenté en compétition, Catherine Corsini signe un film d'actualité sur un service d'urgences sous pression et dont l'humour porte le regard social et politique.

Avec Benedetta, présenté en compétition à Cannes, Paul Verhoeven dresse le portrait enthousiasmant d’une nonne affabulatrice, lesbienne et volontaire.

Le cinéaste israélien livre une charge explosive contre la situation politique de son pays par le biais d’un film captivant d’une grande liberté esthétique.

En compétition, le film d’ouverture du 74e Festival de Cannes, Annette, de Leos Carax, déploie un univers où la beauté côtoie le monstrueux, au long d’un film en forme d’opéra-rock qui ne cesse d’émerveiller.

Joseph Andras publie deux récits, l’un sur le jeune Hô Chi Minh à Paris, l’autre sur ce que les humains font subir aux animaux.

Les éditions de Minuit passent chez Gallimard.