À propos de « pragmatisme »
Ce qui peut être reproché à Tsipras, c’est d’avoir voulu rester au pouvoir pour mettre en œuvre une politique qui n’était pas la sienne. Il a hypothéqué l’avenir en transformant la nature politique de son mouvement.
Ce qui peut être reproché à Tsipras, c’est d’avoir voulu rester au pouvoir pour mettre en œuvre une politique qui n’était pas la sienne. Il a hypothéqué l’avenir en transformant la nature politique de son mouvement.
Tant pis si le mot « gauche » est « archaïque ». C’est la rançon d’une histoire contrastée, faite de victoires et de défaites, de fidélités et de trahisons.
La question du réchauffement climatique est un peu plus que banalement politique. La simple gestion du système actuel n’y suffira pas. L’écologie butte là sur quelque chose de profondément révolutionnaire.
Les grands principes proclamés par Trump et ses amis n’ont en réalité que deux motivations : le pétrole et le soutien aux colons israéliens qui rêvent de liquider le Hezbollah pro-iranien.
Il est urgent de rompre le silence sur ce qui se passe à Idlib, tout en exigeant de la France qu’elle cesse de livrer des armes à l’Arabie saoudite et à l’Égypte. Dans ce dernier dossier, le mensonge officiel n’est pas seulement moralement intolérable, il empoisonne notre démocratie.
L’urgence est évidemment climatique. Mais elle est aussi sociale et politique. Et les nouveaux paradigmes antiproductivistes, en rupture avec la religion de la croissance, sont admis aujourd’hui par une bonne partie de la gauche, y compris La France insoumise.
EELV, LFI, gilets jaunes… Observateur attentif et engagé de la vie politique, Pierre Khalfa revient ici sur les faits marquants du scrutin européen.
Nous sommes convaincus à Politis que l’écologie ne peut être que de gauche. Les Verts peuvent-ils convaincre de leur engagement social ? Le peuvent-ils sans donner à penser qu’ils ne sont que de magnifiques lanceurs d’alerte ? Bref, peuvent-ils, mais avec d’autres, prétendre au pouvoir ?
Idées
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Le philosophe nous propose une analyse économiste qui absout la colonisation israélienne.
Dans le scrutin de dimanche 26 mai, la compétition entre Macron et Le Pen n’est pas notre affaire. Cette fois, nous avons d’autres possibilités. La gauche est là, avec ses nuances…
C’est faire beaucoup de publicité à Marine Le Pen que de donner de l’importance au ralliement de ce conseiller régional LFI.
On rêverait d’une Europe unie qui serait en mesure de désobéir à M. Trump. Au lieu de ça, on a plus entendu l’Europe élever la voix contre la riposte iranienne que contre l’agression américaine.