L’exception française
M. Valls va brailler dans un hebdomadaire d’extrême droite que les antiracistes sont des semeurs de « guerre entre “races” ».
M. Valls va brailler dans un hebdomadaire d’extrême droite que les antiracistes sont des semeurs de « guerre entre “races” ».
« Ouiiiii, on a un peu exterminé, mais n’a-t-on pas aussi construit des routes ? » braillent les descendants des maîtres.
De la difficulté à changer son point de vue sans passer pour un opportuniste visqueux.
Dans la vraie vie, rappelons-nous, c’est Emmanuel Macron qui a voulu célébrer Charles Maurras.
Zemmour lui-même reste rarement plus de quelques jours sans se livrer à des agressions ou à des insultes.
« Mais depuis quand l’éthique est-elle devenue le contraire de la liberté ? » interroge Coline Pierré dans un très jolivre.
Réaliser cette belle espérance devra se faire sans le macronisme.
Il nous reviendra de leur signifier très vivement que plus jamais nous ne paierons pour leurs fautes.
Le pire, c’est le joggeur qui t’arrive dessus précédé de ses miasmes.
« Moi, personne ne me dira rien si je me fous du confinement : je suis le patron des patrons. »
Ceux qui nous demandent de rester « unis » sont ceux qui ont fermé des lits et supprimé des postes.
On voudrait croire que nous aurons redécouvert l’altruisme, le désintéressement et la sobriété.
Est-ce Bernie Sanders qui a demandé des coupes dans les budgets sociaux ? Non point, c’est Joe Biden.
Bougez-vous, les Allemand·es. Parce que nous, le combat contre le poison de la haine xénophobe, pardon, mais ça nous connaît un peu.
À chaque fois que nous nous demandons qui, à gauche, pourrait nous éviter un désastre, la seule réponse possible est : personne, pourquoi ?