Chômage, retraite… La tentation de la fuite en avant
Le duo exécutif ne renonce à aucun dossier parmi les plus conflictuels, réussissant à bâtir contre lui une unité syndicale totale.
Le duo exécutif ne renonce à aucun dossier parmi les plus conflictuels, réussissant à bâtir contre lui une unité syndicale totale.
La pression de la société civile grandit et s’intensifie à mesure que les promesses du chef de l’État s’amenuisent.
Le locataire de la Rue de Grenelle reste à son poste en dépit de son impopularité croissante.
Les victoires historiques de listes structurées ou soutenues par EELV dans une vingtaine de grandes villes illustrent avant tout qu’un projet politique écologique devient crédible pour l’opinion.
Si pour la gauche et les écologistes, ces élections municipales ont des couleurs de victoire, à l’échelle de chacun des partis, elle est à géométrie variable.
Les enseignements pour la suite sont à relativiser avec ce scrutin massivement boudé et qui concernait surtout les grandes villes.
Même si l’élection de Michèle Rubirola ne se jouera qu’au « 3e tour », la coalition de gauche, écologiste et citoyenne du Printemps marseillais a largement battu l’équipe de droite sortante. L’espoir de « changer les choses » est immense dans la population marseillaise.
L'économiste et figure d'Attac partage sa tristesse après la défaite d'Archipel citoyen dans la Ville rose.
Le producteur et cinéaste appelle à un rassemblement de toutes les forces de la gauche marseillaise afin de donner une majorité absolue à la nouvelle maire.
L’alliance gauche-écologistes dirigée par Pierre Hurmic ambitionne de bouleverser une ville ancrée à droite depuis la Libération.
Raphaël Ruffier-Fossoul, ancien rédacteur en chef de Lyon Capitale, fondateur de L’Arrière-Cour, média consacré aux élections 2020 *, nous livre son point de vue sur le scrutin de dimanche.
Alliés à la gauche, les écolos balaient l’ère Collomb et prennent la ville et la métropole. Grégory Doucet et Bruno Bernard veulent en faire « une référence en matière d’écologie ».
L’alliance de la gauche, des écologistes et des citoyens, portée par Michèle Rubirola, est en bonne place pour décrocher la mairie. La partie n’a pourtant pas été facile.
Les chaînes d’info, d’ordinaire si promptes à épiloguer sur les ennuis judiciaires des politiques, se sont abstenues d’évoquer les condamnations prononcées mardi dans l’affaire du financement des campagnes électorales du Front national.
En position de rafler la mairie à l’alliance LR-LREM, la liste soutenue par une large coalition de partis défend un mode de gestion plus horizontal.
Le second tour des élections municipales, qui se tiendra le 28 juin, aura valeur d’exemple pour une gauche et des écologistes qui tentent de dessiner l’ébauche d’un rassemblement.
Face aux mesures de sécurité sanitaire, les candidates et candidats doivent casser les codes pour se démarquer au second tour.
Le conseil des ministres a adopté le décret de convocation des électeurs le 28 juin. Mais les règles d’organisation de la campagne et du vote, susceptibles d’aménagements exceptionnels, font déjà douter de la sincérité démocratique de ce scrutin.